Une campagne de notoriété pour l’Office de Tourisme de Zonza Santa Lucia, en Corse.
Écrire, ici, c’est commencer par se taire.
Zonza Santa Lucia n’avait pas besoin d’inventer des histoires.
Le territoire se suffisait à lui-même : brut, multiple, vivant.
C’est pourquoi le geste d’Alter_ n’a pas été d’inventer, mais de tenter d’écouter ce qui existait déjà,
jusqu’à entendre ce qui pouvait être transmis sans être trop déformé,
en préservant l’esprit du lieu et des gens qui l’habitent.
Faire le choix de la prétérition – figure de style – c’est décider de dire sans occuper l’espace,
de construire un récit en laissant les vides nécessaires, parce qu’à Zonza Santa Lucia,
chaque relief, chaque lumière, chaque silence écrit déjà sa part avec justesse.
Il s’agissait alors de trouver une langue assez légère pour ne pas masquer le lieu,
de respecter, de raconter, sans encombrer ou travestir.
Ce récit ne prétend pas habiller la destination.
Il tente d’en révéler les lignes de force, avec travers la polysémie, ce qui est tu et néanmoins présent dans le double sens évoqué, ou le second degré dans les jeux de mots, aussi.
Chez Alter_, on aime laisser les paysages finir les phrases.
Un principe : des photos de paysages paradisiaques – en toute objectivité ! – et des punchlines qui donnent à sourire, à partir des singularités qui caractérisent l’Île de Beauté (les routes sinueuses qui donnent parfois le mal de mer, les clichés sur les Corses, le côté « jet set » de Porto-Vecchio, etc.).
La commune de Zonza Santa Lucia a pour particularité de s’étaler du littoral est de l’île à la montagne. Ainsi, les plages de cartes postales de Pinarello se trouvent à quelques enfilades de virages et quelques degré d’écart des aiguilles de Bavella.
Le premier support, une affiche en 120×80, accueillera les voyageurs dès leur arrivée à l’aéroport de Figari Sud Corse. Son objectif est de faire connaître Zonza Santa Lucia et de leur donner envie de faire quelques minutes supplémentaires de trajet, juste après avoir traversé Porto-Vecchio, qui absorbe une grande partie de la notoriété dans la région.
Or, Zonza Santa Lucia est une pépite plus intimiste, aux plages moins fréquentées mais tout aussi idylliques, qui attire davantage un public familial d’habitués, que sa toute proche voisine, plus « bling-bling ». C’est pourquoi cette campagne vise à la distinguer, sans dénigrement, en mettant en valeur ses qualités différentes, dont le côté naturel dépourvu d’atours.
Aussi, « On a dépensé le budget slogan en levers de soleil » ou « no strass no stress » est une manière d’exprimer le fait que les choses simples ne nécessitent pas d’en faire des tonnes. Le paysage du visuel exprime déjà l’essentiel par lui-même.


Les premières dauphines.



Les élues – qui respectent les couleurs et les typographies de charte de l’ODT.






Chaque visuel est accompagné d’un texte à destination des posts sur les RSN.

Oubliez tout ce que vous savez : il est des lieux qui échappent aux clichés.
Zonza et Santa Lucia ne se racontent pas, elles se vivent dans un rayon de soleil qui caresse votre peau, dans le murmure des pins, l’odeur du maquis au petit matin l’éclat brut des montagnes ou le silence d’une crique oubliée… Loin des cartes postales figées, venez capturez l’instant – celui que l’on emporte en soi bien après la fin du voyage.

Tout là-haut, le vent file entre les Aiguilles, le ciel coud des rêves entre les nuages.
Chaque pas dénoue les pensées, chaque regard ourle un peu plus le calme de l’horizon.
À Bavella, le temps s’étire, léger comme une étoffe d’été et le stress n’a qu’à bien se tenir !

Pas de paillettes, mais la lumière, la mer sans artifice et la montagne qui veille en silence.
À Zonza et Santa Lucia, notre plus grand joyau se trouve dans un écrin de nature.
Vous aurez le luxe d’être enfin tranquille.
Venez déposer vos valises, oublier le tumulte et retrouver le goût simple du temps qui passe, près de l’essentiel.

Entre Zonza et Santa Lucia, les routes dessinent des rubans sinueux au creux de la montagne et chaque détour s’ouvre sur un nouveau tableau.
Ouvrez grands les yeux et laissez divaguer votre imagination, car l’aventure se trouve au bout du virage.

Il y a des matins où le monde semble suspendu et où l’air est si doux que l’on croit marcher dans un rêve.
Le sable a conservé la fraîcheur de la nuit et la lumière vient doucement réveiller les eaux encore endormies qui s’étirent dans un frisson d’argent. Le silence respire, vaste et plein.
Ici, rien ne s’écrit mieux que dans l’éclat muet d’une aube neuve qu’aucun mot n’oserait troubler.
Laissez le paysage finir vos phrases et la lumière s’occuper du récit.
Graphisme : Graphéine.